Depuis le 1er janvier 2018, la contribution sociale généralisée (CSG) a augmenté de 1,7 point. La mesure, adoptée à l’automne dernier, représente un point clé de la loi de financement de la sécurité sociale issue du programme d’Emmanuel MACRON.
La CSG s’applique à toutes les catégories de revenus: salaires, retraites, revenus du capital. Et 60 % de retraités, soit 8 millions de personnes, sont concernés par l’évolution du taux de la CSG sans pouvoir bénéficier de la baisse des cotisations sociales.
Pourquoi la CSG augmente-t-elle ?
Le gouvernement a défendu l’idée suivante : Augmenter la CSG pour financer une forte baisse des cotisations sociales qui permettrait par la suite une hausse du pouvoir d’achat des salariés.
Mais si cette mesure peut effectivement améliorer le salaire net d’une partie des salariés, certaines catégories de la population sont perdantes, et en premier lieu les retraités considérés comme “aisés”. Pour les indépendants, les fonctionnaires ou les auteurs des mesures de compensation sont mises en oeuvre. En effet, ces catégories ne peuvent pas bénéficier de la suppression des cotisations maladie et chômage.
Le gouvernement souligne tout de même que beaucoup de ces «perdants» bénéficieront d’une diminution de leur taxe d’habitation. En effet la suppression de la taxe d’habitation pour 80% des ménages débute cette année 2018, par une ristourne d’un premier tiers. Emmanuel Macron a confirmé que cette taxe disparaîtra en 2020 pour l’ensemble des ménages.
Comment se décompose cette hausse de la CSG
Jusqu’en Décembre dernier, votre retraite était soumise aux prélèvements sociaux obligatoires suivants :
– La contribution sociale généralisée (CSG) au taux de 6,60 % ;
– La contribution pour le remboursement de la dette sociale (CRDS) au taux de 0,50 % ;
– La contribution de solidarité pour l’autonomie (casa) au taux de 0,30%
Depuis le 1er Janvier 2018, le taux de prélèvement de la CSG à évolué pour passer de 6,60 % à 8,30 %. Ce nouveau taux de 8,30ù est appliqué automatiquement à votre retraite à compter de la mensulaité de Janvier versée en Février. La hausse du taux étant intégralement déductible des revenus impossables, celui-ci se décompose ainsi :
Il ne vous reste plus qu’à vérifier si vous êtes éligible à la baisse de la taxe d’habitation qui aura lieu entre 2018 et 2020, afin d’évaluer l’impact de ce changement de taux.